Tout est dis. L’Europe est aux mains d’ennemis de la liberté et d’antisémites soumis à l’islam
Je n’attends plus rien de l’Europe occidentale, qui est dans une phase de destruction collective qui s’accélère et que rien ne semble devoir freiner. Je suis néanmoins consterné par ce que je lis, vois et entends.
Tous les dirigeants politiques au pouvoir en Europe occidentale, sans exception notable, affichent leur mépris et leur haine pour Trump, essentiellement, je pense, parce qu’il adhère encore aux valeurs de la civilisation judéo-chrétienne, parce qu’il n’adhère pas aux mêmes lubies suicidaires qu’eux, parce qu’il ne se soumet pas aux instances internationales anti-occidentales que sont devenues l’ONU ou l’UNESCO, et parce qu’il entend maintenir la place des Etats-Unis en tant que première puissance du monde et garant d’un ordre du monde plus sûr pour la liberté.
En Asie, ils ont choisi le camp de l’apaisement servile face à la Chine et à la Corée du Nord. Au Proche-Orient, ils ont fait des choix identiques qui les portent vers l’Iran des mollahs et ses alliés, Qatar et Turquie d’Erdogan, et vers le soutien au terrorisme “palestinien” et à tous ceux qui veulent détruire Israël.
Ce sont des imposteurs sans la moindre dignité, et en les regardant, je comprends une fois de plus l’abandon des Juifs d’Europe lors de la conférence d’Evian en 1938, l’acceptation des accords de Munich un peu plus tard, l’indifférence au moment de la Nuit de Cristal, qui a suivi. Je comprends, en France, l’existence du regime de Vichy, et les pleins pouvoirs donnés à Pétain au moment de la débâcle, et la prééminence politique, alors, de Pierre Laval, Marcel Déat, Jacques Doriot, Même si je n’ai rien à voir avec ceux qui gouvernent l’Europe et la France, il m’arrive d’avoir honte.
Quasiment tous les journalistes européens et français, à des exceptions que je peux compter sur les doigts d’une seule main, ont, comme je l’ai noté récemment, cessé d’être des journalistes pour se transformer en propagandistes de bas étage.
Ils font comme s’ils ne comprenaient rien, alors qu’ils comprennent très bien (je l’ai déja dit, je ne pense pas que ce sont tous des crétins intégraux). Ce sont des désinformateurs qui ont choisi le même camp et fait les mêmes choix que les dirigeants politiques au pouvoir.
Ce sont eux aussi des imposteurs sans dignité, et en les lisant et en les écoutant, je comprends que l’esprit d’Evian, 1938, de Munich un peu plus tard, du moment de la Nuit de Cristal, est toujours là en Europe. Je comprends en France, que des journaux tels que Je suis partout aient eu un grand succès dans les années 1930, que La France juive d’Edouard Drumont ait été constamment réédité jusqu’en 1945, et que Le cancer américain de Robert Aron et Arnaud Dandieu ait eu en son temps un succès égal à celui de Scènes de la vie future de Georges Duhamel.
Au Royaume-Uni, il reste encore possible de faire paraître des livres dignes de ce nom, parce que les livres en anglais peuvent trouver un public international. Dans d’autres pays d’Europe, ce n’est quasiment plus possible. Cela devient peu à peu impossible en France. Je voulais écrire une suite à La Révolution Trump ne fait que commencer*, j’ai renoncé.
Se sont mis en place des engrenages effroyables qui mènent à la mort de l’Europe occidentale.
Il n’existe plus, en Europe occidentale, aucun pluralisme, et c’est particulièrement le cas en France.
Il n’existe plus qu’une seule façon, en Europe Occidentale, de parler des Etats-Unis, d’Israël, du reste du monde.
Une novlangue façon George Orwell est omniprésente. Des informations sont occultées. Des éléments de désinformation sont mis en avant et présentés comme de l’information.
Dans un quotidien français, voici peu, un entretien paraissait où l’interlocuteur du journaliste était un psychiatre accusant Donald Trump d’être un dangereux aliéné mental. Le journaliste approuvait. Ce même quotidien a confié le dossier israélien à un militant favorable au terrorisme palestinien tueur de Juifs et a choisi comme correspondant aux Etats-Unis un ami de la meute de hyènes totalitaires qui bavent chaque jour des mensonges ignobles sur Trump. Ce fut un quotidien conservateur. Il y est publié parfois quelques articles présentables. Ils sont désormais l’exception,
Ces derniers jours, lorsqu’il s’est agi du Proche-Orient, de tous cotés, les mots “extrême-droite israélienne” ont servi à définir Binyamin Netanyahu, les mots “territoires palestiniens occupés”, “colonies”, ou “Président” pour qualifier le terroriste antisémite Mahmoud Abbas ont été omniprésents ; le Hamas, mouvement islamiste à buts génocidaires, a été présenté comme un “mouvement politique”.
Il m’arrive de penser que si cela ne tenait qu’aux journalistes qui peuplent les salles de rédaction, Israël serait déjà rayé de la carte, et les Juifs israéliens seraient déja exterminés, et que si cela ne tenait qu’aux mêmes journalistes, les Etats-Unis seraient un pays où le parti Démocrate serait devenu le parti unique et où le chaos généralisé régnerait tandis que la planète serait régie par des gens tels que Xi Jinping, Kim Jong Un, Vladimir Poutine, Ali Khamenei.
Il m’arrive de penser que c’est ce que veulent les dirigeants politiques au pouvoir en Europe occidentale.
Il m’arrive de penser que l’Europe occidentale est aux mains d’ennemis de la liberté soumis à l’islam, et d’antisémites qui ne disent pas ce qu’ils sont, et que sont à l’oeuvre des tendances lourdes qui étaient déja là, sous d’autres formes et avec d’autres visages (tout aussi hideux que ceux d’aujourd’hui) avant la Deuxième Guerre Mondiale.
Dois-je dire que ce que devient l’Europe occidentale me donne la nausée?
A la demande des dirigeants de la France, du Royaume-Uni, de l’Italie et de l’Allemagne, qui considèrent qu’Israël est le seul pays sur terre à n’avoir pas le droit de choisir sa capitale, et qui semblent penser que l’Etat juif est une parenthèse de l’histoire et que soixante douze ans après Auschwitz, il serait temps de fermer la parenthèse, une “réunion d’urgence du Conseil de Sécurité de l’ONU” s’est tenue. Nikki Haley, ambassadrice des Etats-Unis a tenu les seules paroles dignes à avoir été prononcées dans une assemblée indigne:
“Pendant de nombreuses années, les Nations Unies ont été de manière flagrante un centre d’hostilité à l’encontre d’Israël. L’ONU a plutôt dégradé que facilité les perspectives de paix au Proche-Orient… Israël ne sera jamais, et ne devrait jamais être, intimidé par un accord des Nations Unies ou par quelque union de pays qui ont prouvé leur mépris pour la sécurité d’Israël”.
Conclusion des journalistes européens: les Etats-Unis s’isolent du reste du monde.
A mes yeux, le “reste du monde” s’éloigne de l’éthique et des principes les plus élémentaires de la dignité humaine, tout particulièrement les dirigeants d’Europe occidentale.
Il y a, hélas, longtemps que la plupart des journalistes européens ne savent plus ce que sont l’éthique et les principes les plus élémentaires de la dignité humaine.
Un titre d’article relevé, parmi d’autres : « pour l’Europe, la décision de Trump n’est pas conforme aux résolutions de l’ONU ». Depuis des années, les résolutions de l’ONU concernant Israël sont des monstruosités, et l’ONU est devenue un ramassis d’immondices.
Les dirigeants d’Europe occidentale sont attachés aux monstruosités, et sont à leur place dans un ramassis d’immondices. C’est sans doute pour cela qu’ils s’efforcent de transformer l’Europe occidentale elle-même en un ramassis d’immondices.
© Guy Millière pour Dreuz.info